BRITO, Julio (La Havane 1908-1968)

Julio, de son vrai nom VALDÉS BRITO IBAÑEZ, né de père cubain et mère italienne, étudie la musique et plusieurs instruments. C'est comme batteur qu'il entre en 1921 dans la formation de Alfredo SÁENZ.
En 1924 Don Justo AZPIAZU l'invite à se joindre à son orchestre. Il devient alors saxophoniste, chanteur mais joue aussi de la guitare et plus tard du vibraphone
.

 

Photographie . Collection Famille Brito.


Julio Brito au vibraphone, début des années trente. Photographie Collection Famille Brito.

Parallèlement Julio forme son propre orchestre et travaille à l'Edén Concert en 1930 et durant plusieurs années. Il joue fréquemment avec la "Orquesta SIBONEY" de son frère Alfredo BRITO avec qui il enregistre en 1931, comme chanteur, l'une de ses plus célèbres compositions "Tus lágrimas". La même année il atteint la célébrité avec "Ilusión china". La formation occupe également l'espace Los Precios Fijos et en 1931 part pour une tournée européenne passant par Madrid.

Durant cette décade il compose énormément "Trigueñita y Acurrucadita", "Flor de ausencia" ... Grand compositeur il récidive avec l'historique "El amor de mi bohío" qu'il offre à Kary BERJANO accompagné par la "SIBONEY". Il l'étrenne à l'Edén Concert en 1937. Il écrit aussi « Rubia Linda » dédié à la très jeune chanteuse Mercy MESQUIDA . Comme compositeur il laisse aussi des musiques pour le cinéma et notamment pour Tam-Tam, Embrujo Antillano...

Son attirance va vers la musique des campagnes, la guajira, faisant entrer le genre dans les salons havaneros. Parmi ses guajiras figurent "Rinconcito criollo", "Serenata guajira", "Allá en mi finquita", "Oye mi guitarra"... . Julio et sa formation sont sur les ondes de la CMBF et de toutes les grandes radios. En ils 1943 triomphent sur CMQ et terminent la décennie au Zombie.


Après les années quarante Juio et ses différents orchestrs jouent encore dans les centres nocturnes de La Havane. Au milieu des années cinquante alors qu'il dirige l'orchestre du Cabaret Parisién il incorpore son fils Alfredo à la batterie. Avec Bobby COLLAZO, son frère et quelques autres musiciens ils organisent la première société d'édition musicale cubaine, la Continentale.

© Patrick Dalmace

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